Aujourd’hui, les habitants de Bassoul et des environs lancent un cri du cœur à l’État. Sur les ondes de la RFM, l’habitante de Bassoul a déclaré : « Ils ont quitté Bassoul le 20 octobre. Et depuis cette date, nous sommes sans nouvelles de cette embarcation. Je ne connais pas le nombre exact de personnes à bord, mais on parle de 130 personnes, hommes, femmes et enfants. »
Toujours selon Fatou Ndong, sa propre fille faisait partie de ces voyageurs clandestins. « Comme vous pouvez l’imaginer, nous sommes dans le désarroi. L’attente devient insupportable, car cela fait déjà presque trois semaines, depuis le 20 octobre. »
De son côté, Boubacar Seye, de l’ONG Horizon sans frontières, propose la création d’une commission nationale chargée des questions migratoires. Selon lui, c’est la seule manière de réduire, voire d’arrêter, cette migration clandestine.