La Tanzanie aurait été coupable d’une erreur administrative commise lors de l’ultime journée des éliminatoires de la CAN 2025 mardi contre la Guinée.
La Tanzanie aurait été coupable d’une erreur administrative commise lors de l’ultime journée des éliminatoires de la CAN 2025 mardi contre la Guinée.
La finale du groupe H entre la Tanzanie et la Guinée fait polémique. Mardi après-midi, après la victoire des Taifa Stars (1-0) les qualifiant à la CAN 2025 au détriment de la Guinée de Serhou Guirassy, l’un des favoris au Ballon d’Or africain 2024, le commentateur de la chaîne nationale RTG avait lâché un énorme coup de gueule devenu viral. « On a été éliminés par la combine de la CAF (Confédération africaine de football, ndlr). La CAF élimine la Guinée », a-t-il laissé entendre.
Une balle perdue pour la CAF, dont on ne sait pas de quoi elle est accusée à l’heure où nous écrivons ces lignes. En attendant une possible réaction, l’instance est attendue dans un autre dossier concernant la même rencontre. La Tanzanie se serait rendue coupable d’une faute administrative, en faisant jouer le défenseur central Muhamed Ibrahim Ame du club local de Mashujaa FC avec le dossard 26, alors que ce dernier était inscrit sur la feuille de match avec le numéro 24.
🚨Muhamed Ibrahim Ame est bien présent sur la feuille de match sous le numéro 2️⃣4️⃣. Lors du match il a porté le numéro 2️⃣6️⃣.#FOOT224 #AFCONQ2025 pic.twitter.com/seEtxnF5yp
— F⚽⚽T224.COM (@FOOT_224) November 19, 2024
Une erreur qui, si elle se confirme, pourrait disqualifier les Taifa Stars qui, eux, tomberaient de haut. Et ce, en application au stricto sensu de l’article 47 de la CAF. « Pour toute erreur administrative, en matière d’enregistrement des joueurs, l’association nationale concernée sera suspendue de participation à l’édition suivante, et son équipe sera éliminée de la compétition si cette dernière est toujours en cours », dispose le règlement.
Selon la presse guinéenne, la Fédération (FGF) aurait décidé de déposer un recours suite auquel le Syli National espère être automatiquement qualifié, si tant est que l’erreur est prouvée. Mais cette information reste à prendre avec des pincettes. Car, à l’heure où sont rédigées ces lignes, l’instance n’a officiellement fait aucune communication dans ce sens. En attendant, cette affaire fait grand bruit sur les réseaux sociaux.