Et si 20 secondes suffisaient pour réduire votre stress ? Une étude révèle qu’un geste simple peut avoir un impact significatif.
Dans une époque où le stress est omniprésent, chacun cherche des moyens rapides et efficaces pour se détendre. Des chercheurs ont découvert qu’une micro-pratique, consistant à poser les mains sur le cœur et l’abdomen tout en se parlant avec bienveillance pendant 20 secondes, pourrait diminuer significativement le stress.
Cette astuce, inspirée de la méditation, offre des bienfaits comparables à des pratiques beaucoup plus longues.
Trois respirations
L’idée de cette micro-pratique est née lors d’une retraite méditative au monastère de Plum Village en France. Eli Susman, doctorant en recherche sur le sommeil et les émotions interrogé par The Telegraph, a été surpris d’apprendre de la part d’un moine que trois respirations pouvaient suffire pour se reconnecter au moment présent. Inspiré, il a souhaité tester l’impact d’une pratique aussi courte sur le stress, particulièrement chez les jeunes adultes souvent surchargés.
L’étude a réuni 135 étudiants, répartis en deux groupes. Le premier devait poser leurs mains sur leur cœur et leur ventre pendant 20 secondes, en se concentrant sur des pensées positives envers eux-mêmes. Le second groupe, qui servait de témoin, tapotait simplement ses doigts en alternance pour la même durée.
Résultat ?
Ceux qui avaient adopté la « touche bienveillante » ont vu leur niveau de stress baisser de près de 10 % en moyenne, alors que le groupe témoin voyait son stress augmenter, probablement à cause des pressions de fin de semestre.
Les chercheurs ont comparé les effets de cette méthode avec ceux de méditations plus longues, et la réduction du stress s’est avérée tout aussi marquante. En effet, le simple fait de se montrer bienveillant envers soi-même, par des gestes et pensées douces, peut réduire le taux de cortisol, l’hormone du stress.
Ami compatissant
Cette pratique quotidienne a donc des effets aussi puissants qu’une session de méditation prolongée, mais est bien plus simple à intégrer dans une routine quotidienne.
« Il s’agit en quelque sorte d’être un ami compatissant pour soi-même », explique Eli Susman, qui admet pratiquer lui-même cet exercice tous les jours. Selon lui, cette micro-pratique ne nécessite ni temps ni équipement, et peut se faire n’importe où pour interrompre les pensées négatives et retrouver un calme intérieur.
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