Contribution : Les Cycles économiques et L’Analyse de la Responsabilité (Macky vs Diomaye): Une perspective sur l’économie sénégalaise

Les théories économiques de Nikolai Kondratieff et Simon Kuznets citées  par madame Aminata Touré (Mimi) offrent des perspectives intéressantes pour analyser les cycles économiques et les fluctuations de la croissance, in fine, les récentes observations de la mission du FMI en septembre, 2024. Dans le cas du Sénégal, il est essentiel de se pencher sur ces théories pour comprendre que les nouvelles autorités ne portent pas du tout ou du moins  l’entière responsabilité des défis économiques actuels. Au contraire, l’héritage du régime précédent de Macky Sall, combiné aux réformes en cours sous Diomaye Faye, dessine une trajectoire prometteuse pour un avenir économique radieux au travers du  nouvel référentiel de politique économique: éthique, transparence, patriotisme économique, entre autres…

Les Théories de Kondratieff et Kuznets

La théorie des cycles longs de Kondratieff propose que l’économie mondiale traverse des phases d’expansion et de contraction sur des décennies ( incertitude,  conflits,  guerres et perturbation des chaines logistiques: inflation,…, généralement autour de 50 à 60 ans. Ces cycles sont souvent influencés par des innovations technologiques, des changements structurels dans l’économie et des fluctuations de la demande.

De son côté, Simon Kuznets a introduit l’idée qu’il existe des cycles économiques plus courts, ainsi que des facteurs structurels de croissance qui se manifestent à travers des périodes de prospérité et de récession. Selon Kuznets, les inégalités économiques sont également souvent exacerbées durant les phases de croissance rapide, mais la croissance peut toute de même être pro-pauvre si elle est bien gérée et inclusive.

Contexte Économique Sénégalais

Le Sénégal a connu une croissance économique significative dans les années précédentes, atteignant des taux de croissance du PIB supérieurs à 6 % entre 2014 et 2019. Cependant, la gestion de la politique économique sous le régime de Macky Sall a été caractérisée par une dépendance accrue à l’aide extérieure, des dettes élevées, et des programmes d’infrastructures mal orientés, ce qui a conduit à une forme d’instabilité économique. Cela a laissé un héritage problématique( fardeau service de la dette), exacerbé par des défis externes tels que la pandémie de COVID-19 et la hausse des prix des denrées alimentaires.

En 2023, le FMI a exprimé des inquiétudes sur la capacité du Sénégal à maintenir une croissance durable, invoquant le manque de diversification économique et la corruption persistante dans la gestion des finances publiques. Cependant, il est crucial de souligner que ces problèmes étaient déjà en gestation durant le régime précédent, et l’administration de Diomaye Faye se trouve face à un contexte difficile hérité.

Les Réformes Sous Diomaye Faye

Les mesures prises par le gouvernement de Diomaye Faye montrent une volonté manifeste de retrouver une trajectoire de croissance optimale. En s’inspirant des théories de Kondratieff et Kuznets, on peut argumenter que l’économie peut entrer dans un cycle d’expansion grâce à des innovations et des réformes structurelles: la prospérité et le progrès avec le PROJET.

 

Lutte contre la corruption

Cela favorisera un meilleur climat d’investissement. Selon Transparency International, le Sénégal a connu des difficultés dans l’indice de perception de la corruption ces dernières années, mais les réformes annoncées peuvent améliorer ce score et encourager les investissements extérieurs, in fine, optimiser la subvention énergétique(recommandations du Fmi).

Industrialisation et Diversification :

Les projets d’industrialisation et l’accent mis sur le secteur privé visent à réduire la dépendance vis-à-vis des ressources naturelles. Une étude de la Banque Mondiale (2023) a empiriquement souligné que les pays qui diversifient leur économie ont tendance à résister mieux aux chocs économiques.

Exploitation des ressources naturelles

Le secteur pétrolier et gazier pourrait permettre d’atteindre des taux de croissance supérieurs à 10 % d’ici 2025, en suivant le modèle de certains pays africains ayant réussi à transformer leurs ressources naturelles en moteur de croissance inclusive.

Conclusion

En somme, bien que le Sénégal se trouve actuellement dans une situation économique difficile, il est crucial de reconnaître que cette réalité résulte en partie des erreurs de gestion du précédent régime. Les nouvelles autorités ont l’opportunité de renverser la tendance par une série de réformes endogènes ciblées. Les théories de Kondratieff et Kuznets, lorsqu’appliquées à la conjoncture actuelle, offrent un espoir tangible : avec une gouvernance efficace et une attention particulière à l’inclusion sociale, le pays peut retrouver une trajectoire de croissance significative et pro-pauvre. Les actions entreprises sous le régime de Diomaye Faye pourraient ainsi transformer les défis actuels en opportunités pour l’avenir, permettant au Sénégal de réaliser son potentiel économique.

 

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