COP29 : à Bakou, les négociations s’enlisent, l’UE sous pression

RÉCIT – Faute d’accord sur le financement de l’aide aux pays pauvres, la perspective d’un échec grandit. L’Union européenne doit dire combien elle est prête à payer pour aider les pays en développement, étape clé pour débloquer les négociations.

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Le commissaire européen à l’action pour le climat, Wopke Hoekstra, lors de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique COP29, à Bakou, Azerbaïdjan, le 19 novembre 2024
Maxim Shemetov / REUTERS

RÉCIT – Faute d’accord sur le financement de l’aide aux pays pauvres, la perspective d’un échec grandit. L’Union européenne doit dire combien elle est prête à payer pour aider les pays en développement, étape clé pour débloquer les négociations.

Des « tours de passe-passe », des « astuces comptables », mais « aucun progrès » réel, regrette Michai Robertson, négociateur de l’Alliance des petits États insulaires (Aosis), un groupe de pays devenu un acteur incontournable des conférences mondiales sur le climat. Ce qu’il voit et entend cette année à la COP29, dans les couloirs sans fenêtres du stade olympique de Bakou (Azerbaïdjan), le déprime : « Nous nous sentons abandonnés. »

Les négociateurs du monde entier ont jusqu’à vendredi soir pour s’accorder sur une aide financière aux pays en développement, afin de les soutenir dans la décarbonation de leur économie et leur adaptation au réchauffement. Ce « nouvel objectif collectif quantifié » (ou « NCQG ») doit remplacer les 100 milliards de dollars annuels promis par les pays riches entre 2020 et 2025. Mais mardi soir, toujours pas d’avancées : certains regrettaient même d’inquiétants retours en arrière, sur des discussions…

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