Covid-19 : le virus reste longtemps dans le cerveau, selon une étude : Actualités

Selon une étude de l’Institut Pasteur, relayée dans la revue scientifique Nature Communications le 22 juillet, le Covid-19 se logerait plusieurs semaines dans le cerveau et serait lié, pour certains malades, au développement de troubles neurologiques tels que l’anxiété ou la dépression.

Cinq ans après son apparition, le Covid-19 continue de mobiliser des équipes entières de scientifiques, qui cherchent à déterminer ses conséquences sur le long terme. Des chercheurs de l’Institut Pasteur se sont penchés sur les effets du virus sur le cerveau et ont constaté en menant des recherches sur des hamsters infectés qu’une partie des malades développait des troubles neurologiques. Selon les premiers résultats de cette étude, relayés par la revue Nature Communications, le Covid-19 se logerait ainsi « au niveau du système nerveux central » et y persisterait « jusqu’à 80 jours après la phase aiguë de l’infection ».

Selon Anthony Coleon, doctorant dans l’unité Lyssavirus, épidémiologie et neuropathologie à l’Institut Pasteur, le Covid-19 « semble avoir un impact sur la production de la dopamine », explique-t-il dans un communiqué. La dopamine est « un neurotransmetteur impliqué dans la régulation des émotions et de la mémoire ».
Un impact différent sur les symptômes développés selon le sexe
La présence du virus dans le cerveau des sujets malades, 80 jours après l’infection, « est liée à des signes de dépression, de troubles de la mémoire et d’anxiété », indique encore l’Institut Pasteur dans son communiqué, précisant que des divergences de « symptômes comportementaux » avaient également été constatées en fonction du sexe de l’animal étudié.

Si ces recherches doivent encore être approfondies « afin de comprendre comment l’infection induit la perte de fonction des neurones à dopamine », elles lient encore une fois le Covid-19 à notre cerveau. Récemment, une étude scientifique, également publiée dans la revue Nature Communications, a conclu que le Covid-19 avait eu un impact sur notre santé neurologique, accélérant le vieillissement de nos cerveaux, et pas uniquement pour les malades. Le stress, l’isolement, le manque d’activité physique et cognitive pourraient en effet avoir joué un rôle.

Selon une étude de l’Institut Pasteur, relayée dans la revue scientifique Nature Communications le 22 juillet, le Covid-19 se logerait plusieurs semaines dans le cerveau et serait lié, pour certains malades, au développement de troubles neurologiques tels que l’anxiété ou la dépression.

Cinq ans après son apparition, le Covid-19 continue de mobiliser des équipes entières de scientifiques, qui cherchent à déterminer ses conséquences sur le long terme. Des chercheurs de l’Institut Pasteur se sont penchés sur les effets du virus sur le cerveau et ont constaté en menant des recherches sur des hamsters infectés qu’une partie des malades développait des troubles neurologiques. Selon les premiers résultats de cette étude, relayés par la revue Nature Communications, le Covid-19 se logerait ainsi « au niveau du système nerveux central » et y persisterait « jusqu’à 80 jours après la phase aiguë de l’infection ».

Selon Anthony Coleon, doctorant dans l’unité Lyssavirus, épidémiologie et neuropathologie à l’Institut Pasteur, le Covid-19 « semble avoir un impact sur la production de la dopamine », explique-t-il dans un communiqué. La dopamine est « un neurotransmetteur impliqué dans la régulation des émotions et de la mémoire ».
Un impact différent sur les symptômes développés selon le sexe
La présence du virus dans le cerveau des sujets malades, 80 jours après l’infection, « est liée à des signes de dépression, de troubles de la mémoire et d’anxiété », indique encore l’Institut Pasteur dans son communiqué, précisant que des divergences de « symptômes comportementaux » avaient également été constatées en fonction du sexe de l’animal étudié.

Si ces recherches doivent encore être approfondies « afin de comprendre comment l’infection induit la perte de fonction des neurones à dopamine », elles lient encore une fois le Covid-19 à notre cerveau. Récemment, une étude scientifique, également publiée dans la revue Nature Communications, a conclu que le Covid-19 avait eu un impact sur notre santé neurologique, accélérant le vieillissement de nos cerveaux, et pas uniquement pour les malades. Le stress, l’isolement, le manque d’activité physique et cognitive pourraient en effet avoir joué un rôle.

 

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