Un danger pour notre santé. La pollution atmosphérique est nocive pour l’être humain, elle peut être l’une des causes de maladies respiratoires et cardiaques. Selon une étude menée par des chercheurs de l’unité d’épidémiologie de l’Université de Cambridge, et publiée dans la revue The Lancet Planetary Health le 24 juillet, une exposition prolongée à la pollution de l’air serait néfaste pour le développement de la démence.
Cette pathologie, qui implique une perte progressive des fonctions cognitives (capacité à penser, mémoriser, raisonner, apprendre, comprendre, voire même communiquer), est la huitième cause de décès dans le monde. Elle touche près de 60 millions de personnes, un chiffre qui pourrait tripler pour atteindre 152,8 millions d’ici 2050 selon une étude de 2022.
En enquêtant sur les causes de ce syndrome, à partir d’une cinquantaine d’études scientifiques réalisées en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Australie, les chercheurs ont observé que certaines molécules augmentaient le risque de démence. Les particules fines (les PM2,5, d’un diamètre inférieur ou égal à 2,5 microns), le dioxyde d’azote (NO₂) et la suie sont particulièrement mis en cause. Ces particules sont en grande partie d’origine humaine, notamment issues des voitures thermiques, de la combustion du bois ou des rejets industriels.
À Paris, le taux de pollution dépasse les seuils recommandés
L’étude souligne que pour chaque augmentation de 10 microgrammes par mètre cube de PM2,5 inhalés, le risque de démence augmenterait de 17 %. Un chiffre déjà dépassé à Paris, qui affichait en 2023 une concentration de 10,3 microgrammes par mètre cube de ces particules fines d’après les données d’IQair. L’OMS, quant à elle, recommande de ne pas dépasser les 5 microgrammes. Par ailleurs, une exposition à seulement 1 microgramme par mètre cube de suie entraînerait une hausse de 13 % du risque de démence.
Pour les chercheurs, il est urgent d’agir. “Cette analyse s’ajoute à l’ensemble des preuves selon lesquelles les polluants de l’air extérieur sont des facteurs de risque de démence, indiquant qu’une exposition réduite à la pollution pourrait réduire les taux de démence et que des normes de qualité de l’air plus strictes apporteraient probablement des avantages substantiels sur le plan sanitaire, social et économique”, interprète l’étude.
Pour Christiaan Bredell, co-auteur principal de l’étude, dans Health Medical Dialogues : “La prévention de la démence n’est pas seulement du ressort des soins de santé. L’urbanisme, la politique des transports et la réglementation environnementale ont tous un rôle à jouer.”
Un danger pour notre santé. La pollution atmosphérique est nocive pour l’être humain, elle peut être l’une des causes de maladies respiratoires et cardiaques. Selon une étude menée par des chercheurs de l’unité d’épidémiologie de l’Université de Cambridge, et publiée dans la revue The Lancet Planetary Health le 24 juillet, une exposition prolongée à la pollution de l’air serait néfaste pour le développement de la démence.
Cette pathologie, qui implique une perte progressive des fonctions cognitives (capacité à penser, mémoriser, raisonner, apprendre, comprendre, voire même communiquer), est la huitième cause de décès dans le monde. Elle touche près de 60 millions de personnes, un chiffre qui pourrait tripler pour atteindre 152,8 millions d’ici 2050 selon une étude de 2022.
En enquêtant sur les causes de ce syndrome, à partir d’une cinquantaine d’études scientifiques réalisées en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Australie, les chercheurs ont observé que certaines molécules augmentaient le risque de démence. Les particules fines (les PM2,5, d’un diamètre inférieur ou égal à 2,5 microns), le dioxyde d’azote (NO₂) et la suie sont particulièrement mis en cause. Ces particules sont en grande partie d’origine humaine, notamment issues des voitures thermiques, de la combustion du bois ou des rejets industriels.
À Paris, le taux de pollution dépasse les seuils recommandés
L’étude souligne que pour chaque augmentation de 10 microgrammes par mètre cube de PM2,5 inhalés, le risque de démence augmenterait de 17 %. Un chiffre déjà dépassé à Paris, qui affichait en 2023 une concentration de 10,3 microgrammes par mètre cube de ces particules fines d’après les données d’IQair. L’OMS, quant à elle, recommande de ne pas dépasser les 5 microgrammes. Par ailleurs, une exposition à seulement 1 microgramme par mètre cube de suie entraînerait une hausse de 13 % du risque de démence.
Pour les chercheurs, il est urgent d’agir. “Cette analyse s’ajoute à l’ensemble des preuves selon lesquelles les polluants de l’air extérieur sont des facteurs de risque de démence, indiquant qu’une exposition réduite à la pollution pourrait réduire les taux de démence et que des normes de qualité de l’air plus strictes apporteraient probablement des avantages substantiels sur le plan sanitaire, social et économique”, interprète l’étude.
Pour Christiaan Bredell, co-auteur principal de l’étude, dans Health Medical Dialogues : “La prévention de la démence n’est pas seulement du ressort des soins de santé. L’urbanisme, la politique des transports et la réglementation environnementale ont tous un rôle à jouer.”