« Le pic épidémique avait été annoncé pour mi-avril par les épidémiologistes. Nous y sommes », a indiqué Lionel Calenge, directeur du CHU de La Réunion, dimanche 18 avril sur RMC. Une demande de renforts médicaux a été effectuée pour faire face à l’afflux de patients. Les deux services d’urgence de l’hôpital accueillent, selon son directeur, 30 à 40 patients atteints du virus tous les jours depuis plusieurs semaines. Au total, 581 patients ont été hospitalisés pour chikungunya depuis le début de l’année.
Des besoins qui dépassent les capacités de l’hôpital : le CHU se heurte à un « nombre de lits insuffisant », et le « taux d’occupation en médecine et en chirurgie est de 95 % », a détaillé Lionel Calenge. À ces contraintes gestionnaires s’ajoutent des cas de contamination des soignants du CHU. Depuis le 7 mars, 540 d’entre eux ont été en arrêt de travail à cause du Chikungunya, bien qu’une campagne de vaccination a été lancée. Près d’un millier de membres du personnels se sont ainsi fait vacciner contre cette maladie infectieuse transmise notamment par le moustique-tigre.
Le plan blanc déclenché en avril
Début avril, le CHU avait déclenché le plan blanc, un dispositif permettant de déprogrammer certaines opérations peu urgentes et de rappeler des personnels en congés en période de forte saturation. Le CHU avait aussi pu ouvrir 14 lits et avait obtenu le renfort de « trois médecins de la réserve sanitaire », a indiqué Lionel Calenge.
Selon les autorités sanitaires, le chikungunya pourrait avoir infecté 100 000 personnes (sur les 900 000 que compte l’île) depuis le début de l’année. Les contaminations devraient toutefois diminuer dans les prochaines semaines, après le passage du pic épidémique.
« Le pic épidémique avait été annoncé pour mi-avril par les épidémiologistes. Nous y sommes », a indiqué Lionel Calenge, directeur du CHU de La Réunion, dimanche 18 avril sur RMC. Une demande de renforts médicaux a été effectuée pour faire face à l’afflux de patients. Les deux services d’urgence de l’hôpital accueillent, selon son directeur, 30 à 40 patients atteints du virus tous les jours depuis plusieurs semaines. Au total, 581 patients ont été hospitalisés pour chikungunya depuis le début de l’année.
Des besoins qui dépassent les capacités de l’hôpital : le CHU se heurte à un « nombre de lits insuffisant », et le « taux d’occupation en médecine et en chirurgie est de 95 % », a détaillé Lionel Calenge. À ces contraintes gestionnaires s’ajoutent des cas de contamination des soignants du CHU. Depuis le 7 mars, 540 d’entre eux ont été en arrêt de travail à cause du Chikungunya, bien qu’une campagne de vaccination a été lancée. Près d’un millier de membres du personnels se sont ainsi fait vacciner contre cette maladie infectieuse transmise notamment par le moustique-tigre.
Le plan blanc déclenché en avril
Début avril, le CHU avait déclenché le plan blanc, un dispositif permettant de déprogrammer certaines opérations peu urgentes et de rappeler des personnels en congés en période de forte saturation. Le CHU avait aussi pu ouvrir 14 lits et avait obtenu le renfort de « trois médecins de la réserve sanitaire », a indiqué Lionel Calenge.
Selon les autorités sanitaires, le chikungunya pourrait avoir infecté 100 000 personnes (sur les 900 000 que compte l’île) depuis le début de l’année. Les contaminations devraient toutefois diminuer dans les prochaines semaines, après le passage du pic épidémique.
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