C’est fait, le Paris Saint-Germain est enfin champion d’Europe. Un match mené de bout en bout par les hommes de Luis Enrique, qui n’ont fait qu’une bouchée de l’Inter Milan de Simone Inzaghi (5-0). Si la joie prédomine avec ce titre tant attendu par les supporters parisiens, de nombreux débordements ont eu lieu ainsi que des drames partout en France.
Des interpellations en pagaille
Selon les informations de TF1-LCI et du Parisien, 559 personnes ont déjà été interpellées cette nuit. À Paris, le total est important avec 491. En termes de garde à vue, 320 sont en cours actuellement, dont 254 dans la capitale. 22 personnes des forces de l’ordre, dont 18 à Paris, ont été blessées durant les festivités. Sept sapeurs-pompiers ont également été blessés.
Beaucoup de dégâts matériels
Sur les Champs-Élysées, des vitrines de magasins ont été vandalisées et des boutiques ont été pillées par des casseurs. Le Parisien rapporte que l’enseigne « Foot Locker » a été la cible des pilleurs avant que des policiers se postent devant afin de dissuader toute intrusion. Une boutique rue Pierre de Serbie ainsi que deux sur l’avenue de Wagram ont été victimes de pillages.
Les pompiers ont maîtrisé 148 incendies répartis dans toute la France. Quarante-six véhicules ont été brûlés, dont trois à proximité du Parc des Princes.
Dans le reste de l’Hexagone, des magasins Sephora et Lacoste ont été endommagés à Annemasse (Haute-Savoie), à Pau (Pyrénées-Atlantiques) une centaine d’individus s’en sont pris à un bus, dégradé les vitrines d’un Lacoste et un collège. À Nantes (Loire-Atlantique) aussi, un bus a été dégradé par une centaine de personne.
Un bilan humain tragique
Dans le camp des supporters, le bilan est lourd pour une soirée qui aurait dû n’être que joie et bonheur. En effet, la police comptabilise ce dimanche matin 192 blessés et deux décès.
La première victime, âgée de 17 ans, se trouve à Dax, dans les Landes. Le jeune homme a reçu un coup de couteau au niveau de la poitrine et a ensuite succombé à ses blessures, d’après BFMTV. À l’heure actuelle, les circonstances de cette tragédie ne sont pas connues.
La deuxième victime à déplorer est un jeune homme de 20 ans, selon TF1. Celle-ci se trouvait à bord de son scooter dans le 15e arrondissement de Paris quand une voiture de supporters l’a percutée de plein fouet.
À Grenoble, deux jeunes hommes de 17 ans et deux femmes de 23 et 46 ans, membres de la même famille, ont été fauchés par un automobiliste sur le cours Jean-Jaurès, selon Le Dauphiné. Les deux femmes et un des adolescents ont été classés en urgence absolue, le pronostic vital de l’un d’eux étant même engagé. Le conducteur n’avais pas consommé d’alcool ou de stupéfiants, a indiqué le procureur de la République adjoint L’état de santé de l’autre adolescent semblait légèrement moins préoccupant.
Un policier a été plongé dans un coma artificiel à Coutances dans la Manche après avoir reçu un pétard au visage provenant d’une foule de supporters.
Laurent Nunez fait le point
À la mi-journée, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a organisé une conférence de presse afin d’apporter plus de précisions sur les festivités qui se sont déroulées dans les rues de la capitale dans la soirée du 31 mai :
« On a eu des points de tension importants autour du Parc des Princes et sur les Champs-Élysées » commence-t-il à annoncer. Face aux nombreux pillages et cassages, il fustige les « bandes de pilleurs et de casseurs » qui ont déferlé à Paris hier après la victoire du PSG.
Selon lui, il y avait de « nombreuses personnes manifestement là pour s’en prendre aux forces de l’ordre et qui ne regardaient même pas le match » avoue-t-il tout en affirmant que « plusieurs milliers de personnes sont venues commettre des exactions. »
Face aux différents incidents survenus sur les Champs-Élysées, Laurent Nuñez explique qu’un « ordre d’utiliser le canon à eau sur les Champs-Élysées pour éviter une poussée vers l’Étoile à la 51ᵉ minute de la deuxième mi-temps a été donné ». Il a tenu aussi à ne pas « stigmatiser les supporters du Paris Saint-Germain ».
Concernant les effectifs des forces de l’ordre, il explique que « 9 fonctionnaires ou militaires de la gendarmerie ont subi des blessures légères” dans la capitale. Par ailleurs, en dehors des forces de l’ordre, « 192 personnes ont été blessées : 4 dans un état sérieux, grave – sans qu’il n’y ait de pronostic vital engagé – et 188 blessés légers. »
C’est fait, le Paris Saint-Germain est enfin champion d’Europe. Un match mené de bout en bout par les hommes de Luis Enrique, qui n’ont fait qu’une bouchée de l’Inter Milan de Simone Inzaghi (5-0). Si la joie prédomine avec ce titre tant attendu par les supporters parisiens, de nombreux débordements ont eu lieu ainsi que des drames partout en France.
Des interpellations en pagaille
Selon les informations de TF1-LCI et du Parisien, 559 personnes ont déjà été interpellées cette nuit. À Paris, le total est important avec 491. En termes de garde à vue, 320 sont en cours actuellement, dont 254 dans la capitale. 22 personnes des forces de l’ordre, dont 18 à Paris, ont été blessées durant les festivités. Sept sapeurs-pompiers ont également été blessés.
Beaucoup de dégâts matériels
Sur les Champs-Élysées, des vitrines de magasins ont été vandalisées et des boutiques ont été pillées par des casseurs. Le Parisien rapporte que l’enseigne « Foot Locker » a été la cible des pilleurs avant que des policiers se postent devant afin de dissuader toute intrusion. Une boutique rue Pierre de Serbie ainsi que deux sur l’avenue de Wagram ont été victimes de pillages.
Les pompiers ont maîtrisé 148 incendies répartis dans toute la France. Quarante-six véhicules ont été brûlés, dont trois à proximité du Parc des Princes.
Dans le reste de l’Hexagone, des magasins Sephora et Lacoste ont été endommagés à Annemasse (Haute-Savoie), à Pau (Pyrénées-Atlantiques) une centaine d’individus s’en sont pris à un bus, dégradé les vitrines d’un Lacoste et un collège. À Nantes (Loire-Atlantique) aussi, un bus a été dégradé par une centaine de personne.
Un bilan humain tragique
Dans le camp des supporters, le bilan est lourd pour une soirée qui aurait dû n’être que joie et bonheur. En effet, la police comptabilise ce dimanche matin 192 blessés et deux décès.
La première victime, âgée de 17 ans, se trouve à Dax, dans les Landes. Le jeune homme a reçu un coup de couteau au niveau de la poitrine et a ensuite succombé à ses blessures, d’après BFMTV. À l’heure actuelle, les circonstances de cette tragédie ne sont pas connues.
La deuxième victime à déplorer est un jeune homme de 20 ans, selon TF1. Celle-ci se trouvait à bord de son scooter dans le 15e arrondissement de Paris quand une voiture de supporters l’a percutée de plein fouet.
À Grenoble, deux jeunes hommes de 17 ans et deux femmes de 23 et 46 ans, membres de la même famille, ont été fauchés par un automobiliste sur le cours Jean-Jaurès, selon Le Dauphiné. Les deux femmes et un des adolescents ont été classés en urgence absolue, le pronostic vital de l’un d’eux étant même engagé. Le conducteur n’avais pas consommé d’alcool ou de stupéfiants, a indiqué le procureur de la République adjoint L’état de santé de l’autre adolescent semblait légèrement moins préoccupant.
Un policier a été plongé dans un coma artificiel à Coutances dans la Manche après avoir reçu un pétard au visage provenant d’une foule de supporters.
Laurent Nunez fait le point
À la mi-journée, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a organisé une conférence de presse afin d’apporter plus de précisions sur les festivités qui se sont déroulées dans les rues de la capitale dans la soirée du 31 mai :
« On a eu des points de tension importants autour du Parc des Princes et sur les Champs-Élysées » commence-t-il à annoncer. Face aux nombreux pillages et cassages, il fustige les « bandes de pilleurs et de casseurs » qui ont déferlé à Paris hier après la victoire du PSG.
Selon lui, il y avait de « nombreuses personnes manifestement là pour s’en prendre aux forces de l’ordre et qui ne regardaient même pas le match » avoue-t-il tout en affirmant que « plusieurs milliers de personnes sont venues commettre des exactions. »
Face aux différents incidents survenus sur les Champs-Élysées, Laurent Nuñez explique qu’un « ordre d’utiliser le canon à eau sur les Champs-Élysées pour éviter une poussée vers l’Étoile à la 51ᵉ minute de la deuxième mi-temps a été donné ». Il a tenu aussi à ne pas « stigmatiser les supporters du Paris Saint-Germain ».
Concernant les effectifs des forces de l’ordre, il explique que « 9 fonctionnaires ou militaires de la gendarmerie ont subi des blessures légères” dans la capitale. Par ailleurs, en dehors des forces de l’ordre, « 192 personnes ont été blessées : 4 dans un état sérieux, grave – sans qu’il n’y ait de pronostic vital engagé – et 188 blessés légers. »