CONTRE-POINT – Le contraste est saisissant entre les deux hommes : le chef de l’État s’en remet à une «décantation» de la réflexion des forces politiques quand le patron des Insoumis jette des pavés dans la mare.
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«Jean-Luc Mélenchon semble donner une leçon de politique à Emmanuel Macron. Quand tout est figé, il n’est pas d’autre solution que le mouvement.»
AFP / EMMANUEL DUNAND / AFP / CHRISTOPHE SIMON
CONTRE-POINT – Le contraste est saisissant entre les deux hommes : le chef de l’État s’en remet à une «décantation» de la réflexion des forces politiques quand le patron des Insoumis jette des pavés dans la mare.
Alors qu’il devrait être le maître du jeu, Emmanuel Macron ne sait toujours pas qui il peut nommer à Matignon. Alors que beaucoup, même dans son camp, le voudraient hors jeu, Jean-Luc Mélenchon prend un malin plaisir à modifier l’énoncé du problème. Le contraste est saisissant entre les deux hommes : le chef de l’État s’en remet à une « décantation » de la réflexion des forces politiques quand le patron des Insoumis jette des pavés dans la mare ; le président de la République consulte tout le monde, mais ne met aucune proposition sur la table, tandis que le fondateur de LFI ne consulte personne mais oblige tout le monde – partenaires comme adversaires – à réagir à ses initiatives.
A priori, Mélenchon peut sembler difficile à suivre. Il y a une semaine, dans La Tribune dimanche, il brandissait la menace d’une destitution du chef de l’État, agaçant les autres acteurs du Nouveau Front populaire s’efforçant de se montrer conciliants…
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