La Réunion : soupçonné d’avoir tué sa compagne, un homme interpellé après un mois de recherche

Introuvable depuis les faits, l’homme était considéré comme le principal suspect. Il avait déjà été condamné et incarcéré pour des faits de

Il était recherché depuis le 18 juillet dernier. Un homme de 62 ans, soupçonné d’avoir tué sa compagne ce jour-là, a été interpellé et placé en garde à vue, mercredi 14 août, a fait savoir le parquet de Saint-Pierre de La Réunion, ce jeudi 15 août.

Le sexagénaire a été arrêté mercredi « en fin d’après-midi, dans une ravine (cours d’eau asséché, ndlr) sur la commune de Saint-Leu (ouest de La Réunion) par l’antenne du GIGN », a indiqué Olivier Clémençon, procureur de la République de Saint-Pierre.

Depuis « plus de trois semaines », les gendarmes menaient « d’importantes recherches opérationnelles », qui ont mobilisé de nombreuses unités, « de jour comme de nuit », a fait savoir le procureur.

Le 18 juillet dernier, sa compagne, une femme de 62 ans, avait été découverte sans vie dans la maison qu’elle occupait à Saint-Leu. C’est son neveu inquiet de ne pas parvenir à la joindre qui avait donné l’alerte. Le corps de la sexagénaire portait des traces de coups.

Dans la foulée, le parquet de Saint-Pierre avait ouvert une enquête pour assassinat, confiée aux gendarmes. Son compagnon a rapidement été considéré comme le principal suspect. Introuvable depuis les faits, il avait été précédemment condamné et incarcéré pour des faits de violences à l’encontre de la victime. « Il a été suivi judiciairement jusqu’en juin 2024 », a indiqué Olivier Clémençon.

Selon les chiffres officiels, La Réunion est le quatrième département de France le plus violent envers les femmes après la Seine-Saint-Denis, la Guyane et le Pas-de-Calais. En 2023, en moyenne 10 femmes victimes de violences se sont présentées chaque jour en France dans un commissariat ou une brigade de gendarmerie pour porter plainte.

Selon les statistiques, un féminicide survient tous les trois jours en moyenne en France. Il y a eu 94 féminicides en 2023, contre 118 en 2022, selon les chiffres communiqués par le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti.

 

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