Sur fond d’intensification des frappes israéliennes, l’émissaire américain Amos Hochstein pourrait arriver à Beyrouth dès mardi pour finaliser l’accord
Sur fond d’intensification des frappes israéliennes, l’émissaire américain Amos Hochstein pourrait arriver à Beyrouth dès mardi pour finaliser l’accord
i24NEWS
■
Le conseiller principal de la Maison Blanche, Amos Hochstein, quitte le Parlement après sa rencontre avec le président de l’Assemblée Nabih Berri à Beyrouth, au Liban.Bilal Hussein / AP
Amos Hochstein, l’émissaire du président Biden chargé des négociations pour un cessez-le-feu au Liban, est attendu à Beyrouth, possiblement dès mardi, pour recevoir la réponse officielle du Liban à la proposition américano-israélienne. Selon la chaîne libanaise LBCI, le Liban et le Hezbollah auraient déjà transmis leur accord de principe au plan américain. Malgré l’intensification des frappes israéliennes dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, un haut responsable israélien a déclaré : « Un arrangement est sur la table. Des discussions se déroulent en coulisses. L’augmentation des frappes est un symptôme de la tentative de conclure un accord. »
Les sources libanaises citées par le journal saoudien Al-Sharq Al-Awsat indiquent que le président du Parlement Nabih Berri et son équipe maintiennent le contact avec Hochstein pour présenter à Israël la version finale de leur réponse. Selon ces sources, « la réponse ne sera pas négative, mais comprendra des observations. »
En parallèle, les médias libanais rapportent qu’une frappe attribuée à Israël à Mar Elias, Beyrouth, a tué un haut commandant du « Front Sud » du Hezbollah, Mohammed Madi, responsable des opérations de son unité.
L’armée israélienne a également confirmé avoir éliminé Mohammed Afif, porte-parole du Hezbollah, lors d’une frappe aérienne à Beyrouth. Selon le communiqué militaire, « Afif a rejoint le Hezbollah dans les années 80 et est devenu une figure centrale de l’organisation, influençant grandement ses activités militaires. Il était en contact avec des hauts responsables pour la promotion, la planification et la direction d’opérations militaires. »
Un cessez-le-feu avec le Hezbollah est-il possible ?
Les autorités libanaises devraient demander des clarifications concernant la liberté d’action promise à Israël dans un document annexe entre Israël et les États-Unis, qui ne ferait pas partie de l’accord principal. Le Liban refuse d’accorder à Israël une liberté d’action sur son territoire en cas de violations de l’accord. Des sources diplomatiques citées par les médias libanais expriment toutefois « une sérieuse inquiétude que Netanyahou finisse par rejeter le plan. »
French