Dans leur évaluation de la première phase pre- électorale faite pas les observateurs à long terme (OLT), le COSCE indique avoir noté une « augmentation des cas de violence d’intimidation et de harcèlement dans les départements de Dakar, Tambacounda, Ziguinchor, Koungheul et Saint Louis ». Ainsi, au total, « 5 incidents de violences ont été signalés, dont deux impliquant des confrontations physiques entre partisans de différents partis politiques ».
Dans 4 % des départements du pays, révèle le COSCE, il a été constaté des « cas de distribution d’argent ou de biens pour influencer les électeurs, en particulier dans les zones rurales ».
Les observateurs, ont également salué l’absence d’atteinte aux droits des médias durant cette période. « Aucune information faisant état d’atteinte aux droits des médias n’a été rapportée par les observateurs durant la période pré-électorale ».
Dans l’évaluation de la deuxième phase, le COSCE dénonce la diffusion de discours de haine et de désinformation sur les réseaux sociaux. Il a salué la parité sur les listes de candidats, mais déplore le fait qu’aucune liste proportionnelle n’est dirigée par une femme.
Concernant le non-retrait des cartes d’électeur, ces acteurs de la société civile citant les données du ministère de l’Intérieur ont révélé que seulement 18 867 cartes d’électeurs, soit 6,77 % des 278 736 cartes disponibles, ont été retirées à la date du 15 novembre 2024. Ce constat signifie que 259 870 cartes restent en attente dans les points de distribution, représentant 93,23 % des cartes non retirées à l’échelle nationale.
Sur un total de 124 339 cartes en stock dans la région de Dakar, seulement 11 054 cartes ont été retirées, soit un taux de distribution cumulé de 8,89 %. Cela laisse un pourcentage élevé de cartes non retirées (91,11 %).
S’adressant aux acteurs politiques, le COSCE, les invite à maintenir la paix et la cohésion sociale durant les périodes électorales et postélectorale et a appeler leurs militants à éviter toutes formes de violence.
Le Collectif invite aux citoyens de participer massivement au scrutin dans le calme et la sérénité. Aux médias de couvrir les élections avec professionnalismeet dans le respect des règles déontologiques.