“Clap de fin de la pêche aux voix.” Le 15 novembre à minuit s’est close la campagne des législatives anticipées au Sénégal. Aujourd’hui au Faso en définit les enjeux : “Grosso modo, quatre coalitions tenteront d’engranger le maximum de députés avec, particulièrement, le match dans le match pour deux d’entre elles.”
Parmi les forces politiques en lice pour décrocher une majorité des 165 sièges de l’Assemblée nationale figure d’abord le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), dont sont issus le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, élu dès le premier tour de la présidentielle du 24 mars, et le Premier ministre, Ousmane Sonko.
Le premier avait annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale le 12 septembre, en vue d’obtenir une majorité parlementaire lui permettant d’appliquer son programme politique.
Face au Pastef, les trois grandes coalitions sont Takku Wallu, “tractée depuis Marrakech, au Maroc, par l’ex-président Macky Sall”, Jam Ak Jarin, emmenée par “l’ex-Premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle de mars dernier” Amadou Ba, et enfin Sam Sa Kaddu,représentée par le maire de Dakar, Barthélémy Dias. Quant au “match dans le match”, il s’agirait d’une pro
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