Les débuts timides de la vaccination contre le papillomavirus dans les collèges, symptôme d’une campagne mal préparée

Selon les premières remontées, moins de 10 % des élèves de 5e ont tendu le bras pour une première injection, contre un objectif de 30 %. Plus que la défiance vis-à-vis du vaccin, le manque de sensibilisation participe à ce faible succès.

Santé

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Selon les premières remontées, moins de 10 % des élèves de 5e ont tendu le bras pour une première injection, contre un objectif de 30 %. Plus que la défiance vis-à-vis du vaccin, le manque de sensibilisation des parents et leurs ados participe à ce faible succès.

Elle a été annoncée comme «une étape essentielle dans la prévention contre les cancers». A l’issue de la première étape de la vaccination contre le papillomavirus (HPV) au collège, force est de constater que la campagne a peu convaincu. Depuis le 2 octobre, les 632 0000 élèves de 5e peuvent se faire vacciner, avec en principe une première injection d’ici décembre et une seconde six mois plus tard. Le gouvernement tablait sur un objectif de 30 % de vaccinés : selon les premières remontées des ARS, citées par France Inter, environ 61 000 élèves ont tendu le bras. Soit moins de 10 %. «On n’est pas aussi haut qu’on le souhaiterait», a même reconnu Aurélien Rousseau, le désormais ex-ministre de la Santé. Il faut dire que le produit est boudé depuis sa mise sur le marché : il suscite un regard méfiant chez certains, un haussement d’épaules chez beaucoup.

«Pour avoir de l’intérêt, il faut avoir é

 

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