Les effets de la lutte contre le réchauffement climatique ont stagné depuis trois ans, selon une étude

Avec les efforts climatiques actuels, la planète s’expose à un réchauffement de 2,7°C à l’horizon 2100, une prévision inchangée depuis la COP26 de Glasgow en 2021.

Avec les efforts climatiques actuels, la planète s’expose à un réchauffement de 2,7°C à l’horizon 2100, une prévision inchangée depuis la COP26 de Glasgow en 2021.

L’entrée du site de la COP29 à Bakou (Azerbaïdjan), le 14 novembre 2024. (RAFIQ MAQBOOL/AP/SIPA)

Les effets combinés des mesures prises par les différents gouvernements dans le monde contre le changement climatique ont stagné depuis 2021, selon une étude publiée jeudi 14 novembre par le groupe de recherche Climate Action Tracker (CAT), qui a développé depuis 2009 un outil d’évaluation de référence. S’ils restaient en l’état, les efforts climatiques actuels conduiraient à l’horizon 2100 à un réchauffement de 2,7°C, comme c’était déjà le cas envisagé lors de la COP26 de Glasgow il y a trois ans.

A l’occasion de la COP29, l’organisme souligne que 2024 n’a connu que peu de progrès, avec « presque aucun nouvel objectif climatique national ou promesse de neutralité carbone ». Pendant ce temps, les émissions liées aux énergies fossiles « continuent d’augmenter, malgré le fait que les gouvernements s’accordent de manière répétée à renforcer urgemment leurs objectifs à l’horizon 2030 pour les aligner avec l’objectif de limiter à 1,5°C le réchauffement », la cible la plus ambitieuse de l’accord de Paris de 2015. Selon les projections du rapport, le pic des émissions issues des énergies fossiles sera atteint d’ici à la fin de la décennie, mais « à un niveau bien plus important » que les projections faites il y a trois ans. 

Quant à l’impact du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les mesures qu’il promet aux Etats-Unis pourraient se traduire par une petite hausse des températures mondiales de 0,04°C, selon le CAT. « Il y a un élan des énergies propres aux Etats-Unis qui sera difficile à arrêter », estime le groupe de recherche. Mais l’impact pourrait être bien plus important si d’autres pays, comme la Chine, plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde, utilisent la baisse des ambitions des Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur, comme excuse pour ralentir leurs propres mesures en faveur du climat.

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