
Au Sénégal, la confusion entre les postures d’homme d’État et d’homme politique crée un malaise démocratique profond. Des déclarations chocs de ministres, des attaques contre les institutions sous couvert de militantisme et une législation comme l’article 254 qui entretient le flou entre critique et offense. Autant d’éléments qui nourrissent un climat d’ambiguïté. Retour sur une dichotomie devenue système, entre institutionnalisation de l’arbitraire et instrumentalisation de la liberté d’expression.
Au Sénégal, la confusion entre les postures d’homme d’État et d’homme politique crée un malaise démocratique profond. Des déclarations chocs de ministres, des attaques contre les institutions sous couvert de militantisme et une législation comme l’article 254 qui entretient le flou entre critique et offense. Autant d’éléments qui nourrissent un climat d’ambiguïté. Retour sur une dichotomie devenue système, entre institutionnalisation de l’arbitraire et instrumentalisation de la liberté d’expression.