Alors que le programme spatial américain traverse une mauvaise passe, le patron de Space X, promis à de grandes responsabilités sous l’admin
S’il est un secteur que la nomination annoncée d’Elon Musk à la tête d’un ministère de l’efficacité gouvernementale (Doge) pourrait dynamiter, c’est le spatial. Les ambitions du fondateur de SpaceX, qui s’est déjà imposé dans le paysage, sont connues : rendre ses fusées indispensables et partir à la conquête de Mars. L’avenir pourrait bien lui sourire, la situation délicate du programme spatial américain le mettant en position de faire valoir ses vues.
À commencer par celles sur le programme lunaire Artemis, qui doit théoriquement permettre d’assister à un nouveau « petit pas pour l’homme » en 2026, même si cette échéance est de plus en plus improbable. Pour l’instant, il est prévu une participation de SpaceX a minima : une variante du mégalanceur Starship, le HLS, ferait uniquement la navette entre la surface lunaire et la station spatiale qui orbitera autour du satellite de la Terre, la Gateway.