DÉCRYPTAGE – Le parti du premier ministre et du président élu en mars a très largement remporté les législatives organisées dimanche.
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Un partisan du Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko durant un rassemblement de campagne pour les élections législatives anticipées, à Guediawaye, dans la banlieue de Dakar, au Sénégal, le 13 novembre 2024.
Zohra BENSEMRA / REUTERS
DÉCRYPTAGE – Le parti du premier ministre et du président élu en mars a très largement remporté les législatives organisées dimanche.
La presse sénégalaise se perd en qualificatifs, entre razzia, raz-de-marée ou triomphe, pour évoquer la franche victoire du parti présidentiel aux législatives. « Sénégal Moy Sonko » (« le Sénégal, c’est Sonko »), résume Le Quotidien en référence à Ousmane Sonko, le charismatique premier ministre et chef du Pastef. Les résultats ne sont pas encore officiels mais les projections ne donnent que la portion congrue à l’opposition. Selon les chiffres, le parti qui contrôlait déjà l’exécutif raflerait 130, voire 140 sièges sur les 160 de l’Assemblée nationale.
La coalition conduite par l’ancien président Macky Sall est créditée de 10 à 15 députés. Celles d’Amadou Ba, l’ancien candidat à la présidentielle où il avait recueilli 35 % des voix, ou de Barthélémy Dias, ex-maire de Dakar, n’auront qu’une grosse poignée d’élus. Les deux hommes, battus dans leur propre bureau de vote dakarois, ont d’ailleurs déjà reconnu leur défaite et félicité le…
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