
La radicalisation des formations politiques, de plus en plus attirées par les extrêmes, ne peut se comprendre sans évaluer l’effet de l’offre politique. Les partis ne se contentent pas de refléter l’opinion : en imposant certains thèmes, en hiérarchisant les enjeux, ils modifient les attentes, élargissent ou restreignent le champ du pensable. C’est pourquoi le travail programmatique ne saurait être relégué au second plan : il ne s’agit pas d’un simple habillage d’une identité supposée immuable, mais d’un levier de transformation du débat public.
La radicalisation des formations politiques, de plus en plus attirées par les extrêmes, ne peut se comprendre sans évaluer l’effet de l’offre politique. Les partis ne se contentent pas de refléter l’opinion : en imposant certains thèmes, en hiérarchisant les enjeux, ils modifient les attentes, élargissent ou restreignent le champ du pensable. C’est pourquoi le travail programmatique ne saurait être relégué au second plan : il ne s’agit pas d’un simple habillage d’une identité supposée immuable, mais d’un levier de transformation du débat public.