Selon le chef de ladite mission, Edward Gemayel, » les perspectives macroéconomiques pour le reste de l’année 2024 restent difficiles. La croissance du PIB réel est désormais projetée à 6,0 %, une révision à la baisse par rapport à la prévision de 7,1 % de juin 2024. La croissance du secteur non-hydrocarbures devrait ralentir à 3,3 %, contre une projection antérieure de 4,8 %. L’inflation globale devrait atteindre en moyenne 1,5 % en glissement annuel. Le déficit du compte courant devrait se réduire à 12,7 % du PIB, en raison du démarrage de la production d’hydrocarbures dans un contexte de performance modérée des exportations non-hydrocarbures ».
De plus, » En l’absence de mesures budgétaires supplémentaires, le déficit devrait dépasser 7,5 % du PIB, bien au-delà des 3,9 % prévus dans le budget initial, en raison de la baisse des recettes et de l’augmentation des dépenses en subventions énergétiques et en paiements d’intérêts. Par conséquent, la dette de l’administration centrale devrait être supérieure au critère de convergence de l’UEMOA fixé à 70 % ».
Le FMI de préciser qu’ » En l’absence de mesures supplémentaires, atteindre l’objectif de déficit de l’UEMOA à 3 % du PIB en 2025 prendrait plus de temps que prévu initialement ».