
Rester longtemps sur les toilettes représente un risque accru de développer une maladie hémorroïdaire. Une étude conduite par une équipe turque a évalué l’association entre l’usage du smartphone au petit coin et l’incidence de cette pathologie
Espace préservé des cris des enfants ou des regards désapprobateurs, les toilettes sont peut-être, à vos yeux, un lieu où prendre du temps pour soi, ou – plus probablement –, pour consulter en paix le contenu de votre smartphone. Dans ce qui apparaît alors comme un sanctuaire, dix, vingt, trente minutes, voire parfois même plus encore, semblent passer comme un simple claquement de doigts.
En trois mots: c’est mal. Non pas sur un plan moral – cela ne regarde que vous –, mais plutôt pour le bien-être de votre séant. «Les toilettes peuvent être perçues comme une zone refuge, mais quitte à y rester longtemps, autant y installer un canapé», commente le professeur Frédéric Ris, médecin adjoint du service de chirurgie viscérale des Hôpitaux universitaires de Genève et spécialiste en chirurgie du côlon, du rectum, de l’anus et du périnée.