Tumeurs cérébrales : le professeur Carpentier développe un vaccin thérapeutique prometteur

Le professeur Antoine Carpentier, neurologue et chercheur sur les tumeurs cérébrales à l’hôpital Saint-Louis à Paris, a annoncé avoir développé un nouveau vaccin thérapeutique. La phase de test sur…

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Le professeur Antoine Carpentier, neurologue et chercheur sur les tumeurs cérébrales à l’hôpital Saint-Louis à Paris, a annoncé avoir développé un nouveau vaccin thérapeutique. La phase de test sur l’homme va débuter en novembre 2024.

Le professeur Antoine Carpentier, chef du service de neurologie à l’hôpital Saint-Louis à Paris, a annoncé des avancées médicales significatives en matière de recherche sur les tumeurs du cerveau, ce dimanche 13 octobre, à l’occasion de la Randoligo de Plomelin. (Le Télégramme)

Dans quel domaine de recherche travaillez-vous ?

J’exerce dans la recherche sur les tumeurs cérébrales à l’hôpital Saint-Louis à Paris. Depuis quinze ans, nous travaillons sur une nouvelle immunothérapie, c’est-à-dire une thérapie qui stimule le système immunitaire pour attaquer les tumeurs. Nous sommes parvenus à développer un vaccin thérapeutique pour éviter que la maladie ne revienne une fois le patient opéré. Pour y parvenir, nous avons combiné une technologie vaccinale puissante et un antigène.

Comment s’est passée la mise au point de ce vaccin thérapeutique ?

Nous avons mis ce vaccin au point en laboratoire. Nous l’avons testé sur les animaux et avons réussi à prouver que cette technologie était très puissante, supérieure à ce qui existe déjà. Nous avons obtenu un ralentissement de la croissance de la tumeur chez les animaux vaccinés. En même temps, le vaccin permet de retarder la récidive. Nous avons réalisé tout le parcours pharmaceutique pour obtenir l’agrément de l’Agence du médicament pour pouvoir commencer la phase 1 de test sur l’homme d’ici deux à trois semaines. Au cours de première phase, nous sommes autorisés à tester le vaccin sur neuf patients.

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À quelle échéance peut-on espérer une mise sur le marché ?

Il faut compter un an pour la phase 1, un an pour une phase 2 et à nouveau trois ans pour la phase trois. Il faudra minimum cinq à six ans pour avoir une mise sur le marché. Si bien sûr nous passons toutes les étapes. Cela reste un essai clinique. Il n’y a aucune certitude.

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C’était important pour vous de l’annoncer à l’occasion de la Randoligo de Plomelin ?

Oui, car, depuis plus de quinze ans, l’association Oligocyte Bretagne me soutient et me fait confiance. C’est toujours un grand plaisir quand quelqu’un vous a fait confiance de pouvoir lui dire que vous avez obtenu des résultats. C’est une grande satisfaction. Cette association participe à hauteur d’un quart du budget du laboratoire depuis plus de dix ans. Nous considérons que c’est une très belle piste de recherche dans laquelle nous sommes confiants.

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